(Metsora)

C’est ainsi qu’est appelé le Chabbat qui précède Pessah car c’est pendant ce Chabbat, que le plus grand miracle s’est produit pour nos ancêtres. En effet, la Mitswa du sacrifice de l’agneau pascal a été ordonné en Égypte. Nos ancêtres devaient préparer un agneau depuis chabbat afin de le sacrifier pour célébrer la fête de Pessah Mitstraym, ceci au vu et au su des égyptiens. Sachant que l’agneau était une divinité égyptienne, il a fallu du courage mais surtout la foi en l’Éternel qui avait promis de les libérer de l’esclavage. Nous lisons une Haftaraparticulière, tirée du dernier des prophètes Malachie, dont le message central est l’annonce d’une ère nouvelle par l’arrivée du jour GRAND ET REDOUTABLE qui suivra le retour du prophète Elie. Il « rapprochera le cœur des pères vers leurs enfants et ceux des enfants vers leurs pères » et c’est ce qui a permis d’attribuer à ce CHABBAT, le titre de GRAND.
PESSAH est de plus, la fête de la délivrance que nous transmettons à nos enfants avec toute la pédagogie qui s’impose, afin qu’ils soient impressionnés de l’héritage légué et qu’à leur tour, ils le transmettent de génération en génération. De la même manière que nos ancêtres ont été libérés en Nissan, nous serons aussi libérés en Nissan. Nos ennemis devraient prendre conscience qu’ils seront soumis à la justice divine. Le peuple juif ne peut indéfiniment subir l’injustice. Et si Pharaon, qui prétendait être le Maître absolu, a fini par succomber devant « le Roi des Rois, le Saint Béni soit-Il », qui nous a libéré des mains de ce tyran et qui libérera très vite tous nos otages. Nous vivrons enfin cette fête de Pessah dans la joie d’être réunis le soir du SEDER, autour de la coupe du Prophète Élie, annonciateur de la délivrance définitive qui nous permettra de retrouver enfin la PAIX.