Dimanche 17 Mars / 7 Adar 2
Anniversaire de la naissance et de la mort de Moïse.
Le jour où il atteignit 120 ans, D. dit à Moïse : « tes jours sont complets tu vas mourrir, appelle Josué et renforce le ».
Le mot HAZAK est ici également employé pour bénir et encourager son successeur, sans aucun partage de pouvoir !
Une couronne ne peut être portée à deux. RAK HAZAK
Cette Paracha, généralement jumelée à la précédente, vient après l’énumération de la construction du sanctuaire, qui précédait lors de leurs pérégrinations dans le désert, les enfants d’Israël. De ce fait, le sanctuaire était démonté puis remonté à chaque étape, par Moïse lui-même. Tant que la nuée était au-dessus du sanctuaire, Moïse ne pouvait y pénétrer. En revanche, lorsque la nuée s’élevait, Moïse venait recevoir les instructions de D. qui lui parlait à travers les chérubins. Nous sommes cependant à l’heure où il faut rendre des comptes sur l’utilisation des matériaux, de l’or, des tentures comme pour la confection des vêtements et parures du Cohen Gadol et des Cohanim. Chaque passage est conclu par cette expression : « comme D. l’a ordonné à Moché ».
Rien n’était laissé au hasard ni même à l’initiative des hommes bien qu’investis d’une sagesse léguée par D. Enfin, le signal du départ était donné à tout le peuple, composé de six-cent-mille chefs de famille soit en moyenne trois millions de personnes, par la nuée le jour, par le feu la nuit qui les dirigeait en s’élevant au-dessus du tabernacle et ceci, à chaque étape, tout au long du séjour des enfants d’Israël dans le désert.
Aussitôt que la nuée se posait au-dessus du Tabernacle, le peuple campait selon l’emplacement attribué à chaque tribu, autour du Tabernacle que Moïse remontait à nouveau. Quelle discipline animait le peuple d’Israël qui avait ainsi la preuve d’avoir obtenu le pardon divin pour le veau d’or !
Par quel moyen, aussi moderne soit-il, serait possible aujourd’hui de déplacer une population aussi nombreuse ?
C’est ainsi que nous concluons le second livre de la Torah par un terme très courant dans les communautés Ashkénazes : « HAZAK HAZAK VENITHAZEK ».
Que nous soyons forts et courageux pour espérer un retour de la situation en Israël qui permettra la libération de nos otages, la protection de nos Hayalim pour qu’ils rentrent dans leur foyer et enfin, ce que nous appelons de tous nos vœux, la Paix en Israël.