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Il n’est pas possible d’aller au cimetière le Chabbat ou un jour de fête (Pessah, Chavouot, Souccot, Roch Hachana et Kippour) ni à Roch Hodech (le premier jour de chaque mois), Hanoucca, Pourim, Hol Hamoed, ainsi que pendant tout le mois de Nissan.
Tous les autres jours la visite au cimetière est possible, mais l’usage est d’aller au cimetière le vendredi, ou les veilles de fêtes particulièrement la veille de Yom Kippour.
L’incinération est par définition la volonté de l’homme de disparaître totalement, la négation de la résurrection et de la vie dans l’au-delà. Elle suppose que D. n’existe pas, qu’il a encore moins créé le monde. Cette conception étant à l’opposé de nos croyances, nos sages ont interdit de la façon la plus catégorique cette manière de disparaître.
La mort est un événement naturel, qui survient inéluctablement dans tous les organismes vivants. Elle est à la fois l’aboutissement et le terme de toute existence. À ce titre, elle doit être acceptée et considérée comme faisant partie intégrante de la vie. Cependant, la mort est douloureuse pour les vivants, surtout quand elle survient de façon brutale, quand elle fauche avant l’âge, quand elle frappe à la suite d’une dure maladie.
Aussi, le Judaïsme prend-il en compte ce double aspect de la mort. La halakha nous enjoint d’accompagner l’agonisant avec douceur et respect, dans son difficile passage vers le trépas mais de ne pas en précipiter le moment car ce serait se substituer à la volonté divine.
On comprend dès lors le sens des textes qui doivent être récités ; ils expriment l’acceptation de l’autorité de D. (la déchirure), la proclamation de son Unité (le chéma’ israel) et la soumission à sa justice (dayyan ha émét).
Le Midrach nous apprend que le corps et l’âme devront se présenter devant D. pour rendre des comptes sur leur passage sur terre. Le corps devra donc être lavé et nettoyé de toute souillure pour se présenter devant D. Cette purification a pour but d’anticiper cette confrontation avec D. : il aura été préalablement “purifié de ses fautes” par l’eau dont parle Ezéchiel (36,25). On peut aussi considérer que cette toilette est toute symbolique : on part vers l’au-delà pour commencer une nouvelle vie faite de pureté et d’innocence.
On n’emporte rien avec soi après la mort. Ni fortune, ni gloire, ni médaille, ni victoire. Tous les hommes sont égaux à cet égard, le riche comme le pauvre, le savant comme l’ignorant… Le linceul blanc est le signe de cette égalité. Pour un homme, son talit s’ajoutera au linceul, symbole des mitsvot qu’il a accomplies dans ce monde. Pour tous, sous la tête sera déposé un petit sachet contenant de la terre d’Israël, symbole du retour le temps venu vers la terre sainte.
Plusieurs sens s’attachent à la pratique de couvrir les miroirs de la maison où s’est produit le décès. Il faut éviter aux endeuillés de souffrir davantage en voyant le reflet de leur mine. Mais aussi le corps du défunt pourrait s’y refléter et donner à imaginer une multitude de trépassés.
Les différentes périodes de deuil
L’âme souffre de devoir quitter ce corps qu’elle a habité lors de sa vie terrestre. Les quatre périodes de deuil correspondent à ces différentes étapes de la migration de l’âme : le temps de l’aninout, la semaine après l’inhumation, les trente jours et l’année.
C’est le temps le plus éprouvant pour les proches du défunt. Ils sont saisis de stupeur, d’incompréhension, voire d’indignation ou de révolte, ils sont sous le choc, et cela les empêche de ressentir la douleur, ne prenant pas encore conscience de l’absence définitive de l’être aimé. Il ne faut surtout pas tenter de les consoler tant que l’inhumation n’a pas eu lieu : ils sont inconsolables.
Les Pirké Avot nous disent « qu’on ne console pas une personne tout le temps que le mort n’est pas enterré ». C’est donc ensuite que l’on peut prodiguer ses consolations en leur disant qu’ils seront consolés par D. lui-même. En pratique, les condoléances seront verbalisées après la mise en terre et la lecture du Kaddish.
Le fait de se laver les mains avant de sortir du cimetière exprime que nous conservons le souvenir du défunt même en quittant le cimetière.
Dans le kaddish qui doit être prononcé par les endeuillés immédiatement après l’inhumation, sont évoquées la résurrection des morts, la restauration de Jérusalem, la reconstruction du Temple et la fin de l’idolâtrie. Puis on y émet le souhait de voir disparaître la guerre, les épidémies, les catastrophes et la mort elle-même.
Mais ce kaddish ne se récite qu’une seule fois. Durant toute l’année de deuil on récitera le kaddish « normal » qu’on appelle kaddish yatom (le kaddish de l’orphelin) ou encore le kaddish avelim (kaddish des endeuillés).
Le kaddish yatom est récité à la fin de chacun de nos offices par les endeuillés. Ces paroles sont souvent appelées « prière des morts » ou prière « pour les morts », cela à tort car aucune référence à la mort ou au deuil n’y apparaît. Le kaddish est au contraire une louange très appuyée adressée à D. qui a créé le monde selon sa volonté, qui instaurera son royaume sur terre et fera venir le Messie. On demande à D. la paix, l’abondance, la consolation, le pardon, la guérison…
« Que Son grand Nom soit béni pour toujours », dit le groupe qui ponctue la récitation de plusieurs Amen, validant littéralement les mots de l’endeuillé. Le kaddish fonctionne comme un soutien verbal et physique aux endeuillés, qui transforme la liturgie en un vecteur de résilience.
La “déchirure” est une pratique qui remonte aux temps bibliques. On la pratique de nos jours en déchirant d’un coup de ciseau le haut de la chemise des endeuillés. Elle exprime une douleur intense consécutive à un grand malheur. Face à la mort, elle symbolise la séparation définitive d’un être cher. Elle se fait sur un vêtement mais c’est le cœur qui est déchiré, comme brisé par la souffrance. Elle exprime aussi le sentiment d’impuissance devant l’épreuve.
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Lettres-Patentes du Roi
Vue intérieure de la Synagogue de Bayonne, de la teba vers le hekal.
Juifs expulsés d’Espagne et leurs biens confisqués, Caspar Luyken, gravure Amsterdam, 1780.
Blason Nefousoth Yehuda, Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Ut elit tellus, luctus nec ullamcorper mattis, pulvinar dapibus leo.