Il est de bon augure de commencer le troisième livre de la Torah en ce CHABBAT, veille de Pourim, appelé ZAKHOR, puisque nous lirons, dans le second Sefer, le passage de la Torah rappelant la Mitswa de se souvenir du mal qu’a fait Amalekà notre peuple à sa sortie d’Égypte. Lâchement, il s’est attaqué à cette horde d’esclaves qui venaient d’être libérés, pour les empêcher de recevoir la Torah alors que son descendant, Haman, avait acheté le droit de nous exterminer Has Vechalom. Il faut rappeler que tout le peuple juif vivait dans le Royaume de Assuerus. Et il y’a une double Mitswa concernant Amalek, Zakhor : « Souviens toi » puis Lo Tichkah : « n’oublie pas » ; ceci pour nous rappeler que le souvenir chez l’être humain doit lui permettre, en n’oubliant pas, d’être vigilant devant la récidive par le retour de l’antisémitisme qui malheureusement se perpétue de génération en génération. Les Amalek comme les Haman sont de plus en plus nombreux à se révéler au grand jour. Cependant, gardons la mesure dans la modestie avec la protection divine. L’exemple nous est donné par Moché Rabbenou : « le plus modeste des hommes », dont ce fut l’anniversaire de naissance et de mort, mais plus particulièrement, par le 1e mot du troisième livre de la Torah, Vaykra, le levitique : D. appelle Moïse qui, par modestie, écrit le Alephen toute petite lettre pour bien montrer qu’il se faisait tout petit, lui, le grand prophète devant son créateur. Et c’est un autre Moché, Maïmonide, qui hérita de cette qualité, au point qu’il est dit : « De Moché (Notre Maître) à Moché (Maïmonide), il n’y a pas eu d’autre Moché ».
Inspirons nous de ces grands Maîtres et, que par leur mérite, le miracle de Pourimse reproduise afin que nos ennemis ne se relèvent plus, que nous retrouvions enfin nos otages libérés et que règne la Paix.
AM ISRAËL HAY