(Tsav)

Les sacrifices déjà énumérés précédemment sont à présent détaillés.
Moïse, qui cumule en plus de la fonction de Chef suprême, celle de Grand Prêtre dans l’attente de l’investiture de son frère aîné, n’a pas besoin des ornements sacerdotaux pour servir, son rayonnement suffit. Bien plus, il peut pénétrer à tout moment dans le Saint des Saints alors que le Grand Prêtre Aharôn, comme ses successeurs, n’y entraient que le jour de Yom Kippour, pour invoquer le pardon Divin, pour lui-même, pour sa maison et pour toute la maison d’Israël. Cependant, Il faut souligner que l’état d’esprit qui régnait entre les deux frères n’a jamais souffert de jalousie ni d’aucune mésentente , même si le plus jeune, Moïse, avait bien plus de pouvoir que son ainé Aharon.
Certes il y eu l’épisode malheureux du veau d’or ; et c’est probablement dans l’esprit pacifique qui caractérisait Aharon qu’il a cédé à la pression du peuple, c’est du moins la circonstance atténuante que nous pourrions lui accorder. En effet, il est dit dans Pirqé Avot : « soyez les disciples de Aharon Hacohen, aimez la paix et poursuivez là ».
Nous lirons également la Paracha de Parah qui avait double propriété, elle rendait impur le Cohen Sacrificateur qui dispersait ses cendres pour purifier ceux qui ne l’étaient pas. En ce troisième CHABBAT spécial des quatre qui précèdent Nissan, mois de la délivrance d’Égypte, prions pour que nos otages soient enfin libérés et que nos Hayalim retrouvent leurs foyers avec en Israël, la PAIX.