Cette paracha est reliée à la précédente par la conjonction véélé « Et voici les lois de justice ».
La promulgation du Décalogue et des lois régissant la société ont eu lieu au Sinaï tandis que l’établissement des différentes juridictions fait suite aux conseils donnés à Moïse par Ythro son beau-père. Certes, pour ce qui est des différends matériels, les parties choisiront chacune un juge qui à leur tour en désigneront un troisième afin qu’une majorité puisse se dégager. En revanche, pour la condamnation à mort, un tribunal de 23 juges sera constitué. Bien plus, il y avait une cour d’appel, le Sanhédrin de 70, siégeant au Temple de Jérusalem ; le condamné avait la possibilité de se défendre jusqu’au bout. C’est ainsi que même en route pour la potence, s’il faisait valoir un élément nouveau, il était ramené devant les juges pour une nouvelle audience.
Le Talmud nous enseigne qu’un Sanhédrin qui avait condamné à mort une fois en 70 ans – d’autres disent en 7 ans – était considéré comme un tribunal sanguinaire, c’est dire l’énorme responsabilité des juges qui devaient tout faire pour trouver des circonstances atténuantes avant de prononcer un tel jugement. La condamnation à mort est certes prévue dans la Torah mais reste si rare, la vie étant d’essence divine. Comme il est dit « la vie et la mort sont entre les mains de D. ». Cependant, nul acte ne peut rester impuni. Et c’est ainsi que notre paracha commence par la vente d’un esclave hébreu. Et si l’esclavage proprement dit n’existait pas, il s’agissait ni plus ni moins, soit de celui qui par revers de fortune vend ses services ou de celui qui est vendu par le Beth Din pour racheter des dégâts causés à autrui. Mais la Torah de conclure pour tous les actes : « et tu choisiras la vie ».
C’est cette vie que nous souhaitons à nos Hayalim qui se battent jusqu’au sacrifice de leur vie pour La Défense d’Israël.
Dans l’annonce de Roch Hodech nous avons demandé par la volonté divine « de passer DE L’OBSCURITÉ À LA LUMIÈRE et de la SERVITUDE à la DÉLIVRANCE » qu’il en soit ainsi pour retrouver nos otages bien vivants et disons tous d’un même cœur uni : « AMEN »
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