Cette Paracha, dans laquelle D. s’adresse à Moïse à la deuxième personne, est la seule où son nom n’est jamais cité ; et pourtant, c’est bien à lui que D. ordonne de prévoir les vêtements sacerdotaux d’Aharon, le Grand Prêtre, avec tous ses atours et en particulier, le pectoral où figurait le nom de chaque tribu sur des pierres précieuses de différentes couleurs.
On raconte qu’Aharon, qui « cherchait la paix et la poursuivait », à chaque fois qu’il y’avait un problème ou un différend dans une tribu, la pierre correspondant à la tribu concernée s’illuminait et Aharon accourait pour rétablir la paix.
Parmi ses huit vêtements il portait aussi un manteau brodé qui avait au bas des clochettes afin qu’on l’entende à son entrée comme à sa sortie du sanctuaire. Ses quatre fils, les Cohanim, avaient quatre vêtements identiques à quatre des huit de leur père. Cependant, la confection dans les moindres détails a été ordonnée, tout comme les sacrifices, à la même personne dont on ne citera toujours pas le nom. Et pourtant, ce ne pouvait être que Moché notre Maître qui pouvait être investi de cette noble et sainte mission.
À vrai dire, cette Paracha se situe après la faute du veau d’or dont on parlera dans la prochaine Paracha. Nous connaissons la règle qui n’établît pas d’ordre dans les événements de la Torah. En revanche, on verra que dans sa colère, D. menace d’effacer ce peuple et de faire de Moïse un grand peuple. Et c’est là que l’on constatera la grandeur du chef qui met sa propre vie en jeu « pardonne leur et sinon efface mon nom de ton livre ». D. prendra à la lettre la parole de Moïse et c’est ainsi que son nom ne figure pas une seule fois dans notre Paracha ; comme il est dit, « le juste décrète et D. exécute ».
Faisons confiance à tous ceux qui prient depuis des mois, des jours, des semaines, des heures et même des nuits, pour la délivrance de nos otages comme pour la fin de cette guerre où tant de foyers sont touchés par la mort d’un être cher.
Que l’Éternel les soutienne dans leur douleur, qu’IL guérisse les blessés, protège nos Hayalim et que le peuple d’Israël qui s’est toujours battu pour sa survie voit enfin une véritable Paix.
Amen AM ISRAËL HAY