A peine Tichea Beav fini nous commençons le premier des 7 Chabbatot de consolation qui nous séparent de Roch Hachana.
Appelé ainsi par rapport au premier mot de l’Aftara que nous lirons.
Le Prophète Isaï s’emploie à consoler le peuple d’Israël qui a tant souffert par les pertes subies, la destruction du Temple de Jérusalem et qui a entraîné le grand exil.
Dans la tradition juive « on ne console pas lorsque le défunt est devant les affligés » et là, le prophète dit Nahamou, et le peuple de se révolter, le brasier est encore chaud, nos pertes lourdes devant nous et tu veux nous consoler.
Après cette interpellation marquée dans le texte par un Passek le prophète répète « Nahamou mon peuple dit votre D. ».
Malgré tout, « consolez vous car vous demeurez peuple de l’Eternel ! Bien plus, vous avez payé double de vos fautes » ; la Paracha Vaethanan qui coïncide toujours avec ce Chabbat rappelle les fautes et particulièrement celle qui ne permettent pas à Moché Rabbenou d’entrer en Terre d’Israël. Pourtant il ne cesse de prier, au point qu’on donne la valeur numérique du titre de la Paracha 559, prières adressées par Moché.
La sentence divine pour un chef qui doit être exemplaire est irrévocable mais D. lui a permis de voir, du haut de la montagne, toute la terre d’Israël.
Nous relirons aussi les 10 commandements avec une nuance un mot dans le livre de l’Exode « זכור souviens-toi du jour du Chabbat » et ici « שמור garde le jour du Chabbat » nos Sages disent ces 2 mots qui ont été prononcés par D. au Mont Sinaï en même temps mais impossible de les écrire conjointement.
L’observance est marquée par le souvenir du Chabbat.
Tant qu’on s’en souvient, même si parfois on s’en écarte, on finira toujours par l’observer. Mais si on l’oublie, c’est l’assimilation malheureusement et le retour sera bien plus difficile.
Aussi tant qu’il y a une Nechama supplémentaire qui nous accueille Chabbat, nous resterons, quelles que soient les circonstances, fidèles à notre créateur.