Ces deux Parachiot sont jumelées lorsqu‘il n’y a pas de Chabbath entre Kippour et Soukot. Moïse rassemble tout le peuple juif « vos chefs, vos anciens vos épouses, vos enfants les présents comme ceux qui ne sont pas là » en fait, c’est un message pour toutes les générations présentes et à venir et notre réponse est un engagement d’accomplir pour l’éternité « ce qui est caché pour l’Éternel notre D. mais les révélées sont pour nous et nos enfants pour accomplir toutes les paroles de notre Torah ».
Enfin, Moïse parle de bénédiction et malédiction. La fidélité à D. a toujours apporté bénédictions et les fautes malédictions. Le moment viendra où les enfants d’Israël comprendront cette vérité, reviendront et seront sauvés. C’est le moment propice au retour à la Techouva en ce mois d’Eloul où D. est très proche de son peuple, il ne suffit pas de comprendre, il faut placer cela sur le cœur, le ressentir au plus profond de soi, à ce moment seulement, le repentir suivra.
Notre Aftara, dernière des 7 semaines de consolations, Isaïe 61 nous apporte la réjouissance puisque elle commence par les paroles d’une des 7 bénédictions du mariage « je veux me réjouir pleinement avec Achem car il m’a recouvert des vêtements de marié et de parures et de bijoux de la mariée ». Cette réjouissance est conditionnée à notre implication dans l’union et la concorde. Et le prophète d’ajouter chap. 62.1 « Pour l’amour de Sion je ne garderai pas le silence et pour Jérusalem je n’aurai pas de repos jusqu’à ce que son mérite apparaisse comme une grande lumière et que son salut s’embrase comme un flambeau »
Nous ne vivrons plus dans un monde de mensonge, disant oui quand nous pensons non. Les fourberies comme l’injustice seront bannies, les obstacles qui se dressent sur notre chemin, parler de paix alors que la haine gratuite est dans nos cœurs. Notre Aftara conclut sur une l’espoir que D. accompagne son peuple dans son exil et qu’il ne l’ait jamais abandonné. À nous de relever le défi et de nous montrer digne de sa confiance.