« Quand tu sortiras en guerre contre ton ennemi et que l’Eternel ton D. le mettra entre tes mains et tu verras une femme jolie et tu t’y attacheras » nos sages nous enseignent que le singulier dans cette phrase s’applique pour la guerre à la collectivité et à l’individu que pour la captive. Car l’individu ne peut seul entreprendre une guerre contre un ennemi et le vaincre. « L’union fait la force »dicton bien connu et qui s’applique particulièrement lors d’un combat contre un ennemi qu’on ne pourra vaincre qu’unis « comme un seul homme et avec un seul cœur ». Le plus grand ennemi de l’individu et il est invisible c’est le Yetser Hara le mauvais penchant qui nous entraîne à faire du mal à nous mêmes comme à autrui et c’est contre lui que la Torah nous invite à lutter. Mais il faut le poursuivre sur son propre terrain. Et c’est ainsi que pour la captive même si en définitive le soldat pourrait être attiré par sa beauté la Torah ,après nous avoir parlé des conditions pour l’épouser ,affirme « elle enlèvera les atours de sa beauté, cheveux coupés, laissés poussés ses ongles, affaiblir ses beaux yeux en pleurant ses parents etc… » et si malgré cela tu l’affectionnes ce n’est plus le physique mais les qualités qui t’attirent puisqu’elle aura adopté un nouveau mode de vie conforme à tes convictions religieuses. Il faut prendre conscience des conséquences :
⁃ Impossibilité de la répudier de toute sa vie
⁃dualité avec l’autre épouse.
En effet notre Paracha parle de celui qui a deux épouses -la bigamie permise dans la Torah sous des conditions draconiennes au point qu’il vaut mieux s’en priver -qui enfanteront . Et de poursuivre « tu ne pourras favoriser l’aîné de la plus aimée pour la succession par rapport à celui de la mal aimée »En effet la Torah accorde double part de l’héritage à l’aîné des enfants du père quelques soient les sentiments qu’il pourrait avoir vis à vis de sa mère . Enfin la Paracha poursuit à propos de l’enfant rebelle qui sera jugé puis lapidé publiquement afin qu’exemple soit donné à tous. Cette succession de situations : la captive,la bigamie puis l’enfant rebelle et leurs conséquences amènent nos Sages dans Pirqé Avot à conclure « une Avera(transgression)
⁃entraîne une autre Avéra par contre une Mitswa entraîne une autre Mitswa ». Attelons- nous à mettre en pratique cet enseignement qui nous permettra de conclure avec le prophète « les montagnes peuvent bouger et les collines chanceler mais mon amour jamais ne s’écartera de toi et mon alliance de paix jamais ne vacillera dit celui qui t’aime, l’Eternel ton D. »