Les événements aussi tristes les uns que les autres se succèdent dans notre Paracha. En effet, la disparition de Myriam. C’est elle qui avait protégé son jeune frère Moïse alors qu’il avait été mis par sa mère dans le fleuve pour respecter le décret de Pharaon.
Par contre, le peuple, non seulement ne l’a pas pleuré mais s’est révolté par manque d’eau, son puits, appelé BÉER MYRIAM s’étant asséché !
Moïse et Aharon reçoivent l’ordre divin de parler au rocher. Est-ce que la pierre a l’oreille pour entendre ? En fait, le poids de la parole est plus important que force humaine.
Pour ne pas déjuger Moïse qui a cédé à sa colère en frappant le rocher, l’eau jaillira mais leur sort a été scellé. LA COLÈRE MEURTRIÈRE. Ils n’entreront pas en Terre Promise.
Et c’est ainsi qu’après Myriam, au tour de Aharon de nous quitter.
Néanmoins, il aura la satisfaction de voir son fils Eleazar lui succéder en lui transmettant les habits sacerdotaux avant de rendre son âme.
Nos Sages précisent qu’Aharon eu ce qu’on appelle une belle mort comme un baiser. Le peuple le pleura 30 jours, on peut en déduire la durée du deuil.
Par contre, son fils Eleazar devenu aussitôt Grand-Prêtre, ne pouvait l’observer.
En effet, un Cohen Guadol ne peut prendre l’Abel, même pas pour ses parents.
Qui assurerait le service sacré ?
Enfin, pour atteindre la Terre Promise, il fallait traverser des territoires qui étaient l’héritage d’Esaü.
Dans un esprit pacifique, Israël propose de payer, non seulement consommation de l’eau mais, comme on dirait aujourd’hui, un péage.
Pour réponse Moab décide d’aller au combat et nous oblige à la légitime défense avec ses conséquences : la conquête de ces territoires non dévolus en Terre Promise.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, Israël était loin de chercher à coloniser ces terres. Par contre, sa force est sa réputation puisque BALAK réalise qu’il ne pourra les combattre si ce n’est par la parole.
Il fait appel à BILEAM, prophète des nations certes, mais sorcier, pour maudire Israël. Cependant BILEAM n’est pas maître de sa parole : qui donne la bouche à l’homme et qui retire la parole au muet dit l’Eternel.
Et pour confirmer D. ouvrit la bouche de l’ânesse de Bileam pour se révolter.
Et c’est dans cet esprit que Bileam pourra poursuivre sa mission.
Ses propos inspirés par la disposition du camp d’Israël se transformeront en bénédictions. En effet le respect de l’intimité des foyers consistait à éviter les vis-à-vis entre les demeures. Et c’est ainsi qu’il prononcera la plus belle Brakha adoptée par la plupart de nos lieux de culte qui de plus, est le vœu à ceux qui fondent un foyer qu’elles sont belles tes tentes Ô Jacob, tes demeures Israël.
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