Pinhas petit-fils de Aaron se saisit de son épée et transperça Zimri, chef de tribu, ainsi qu’une princesse de Midyan Kosbi qui s’étaient adonnés publiquement à la prostitution et à l’idolâtrie.
Ils étaient condamnables pour avoir transgressé à la fois, les lois Noahides et de la Torah. Bien plus, vu leur rang respectif, aucun Tribunal ne les aurait épargnés. L’exemplarité s’impose d’autant que leur acte entraîna la mort de 24000 hommes. A cet effet, Zimri était condamnable à mort, ayant commis ces deux graves fautes aux yeux de tous, et de ce fait, entraînant d’autres.
Cependant, ne fallait il pas qu’il soit jugé puis condamné. De plus, Pinhas l’a exécuté devant son Maître Moché Rabbenou, ce qui ne saurait se faire « ne pas juger et mettre en pratique son verdict devant son Maître ».
S’il est exact que justice doit se faire par ceux qui en ont la charge et les événements actuels tant en France qu’en Israël en sont la preuve il y a des situations comme celle-ci où il faut arrêter l’hémorragie qui nous guette. Surtout lorsqu’il s’agit de Hiloul Hachem, profaner le nom de D. et de Pikouah Nefech qui aurait entraîné des conséquences graves pour tout le peuple d’Israël.
Quant à Moïse, il s’est trouvé dans une situation de mise en cause. En effet, n’avait-il pas épousé Tsipora fille de Ythro, Grand Prêtre de Midyan, qui certes avait adopté, comme on le sait, la Torah. Néanmoins si on ne rappelle jamais ses origines à un converti, il y avait encore des âmes chagrines pour s’y référer, pour pouvoir s’affranchir de leurs fautes ! On revient toujours avec l’argument « balayer devant sa porte ».
Et c’est ainsi qu’il laissa à son disciple Pinhas, petit fils également du grand Prêtre de Midyan, le soin d’exécuter les coupables qui délivra, par son courage, le peuple d’Israël. Et alors qu’un Cohen ne peut aller en guerre pour ne pas être au contact de morts, lui eu le grand mérite malgré cela de devenir Cohen Guadol de très longues années avec les qualités de son Grand-Père « aimant la paix et la poursuivant » אוהב שלום ורודף שלום.
Partageons à nouveau cette bénédiction divine הנני נותן לו את בריתי שלום « Je lui donne mon alliance de PAIX éternelle pour lui et toute sa descendance ». Néanmoins, Moïse réalisa qu’il fallait demander à D. de choisir son successeur. Quelqu’un apte à diriger le peuple « qui aille au devant d’eux comme avec eux ». Devançant leur choix et leurs aptitudes. « Prends Josué et mets tes mains sur lui, c’est lui qui pourra assumer cette charge, de par ses qualités diriger le peuple ».Si son successeur a été choisi, néanmoins, tant que Moïse était là il reste aux commandes, jusqu’à la fin de ses jours. Ce n’est qu’à ce moment là que Josuéprendra ses fonctions dans le plus profond respect de Moïse son Maître.
Et c’est ainsi qu’il a toujours été établi en Israël « une royauté n’interfère pas avec celle qui la précède ».
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