Dans cette Paracha, nous assistons au dénouement de l’esclavage égyptien qui va permettre à D. de respecter scrupuleusement la promesse faite à Abraham «et même le peuple qui asservira tes descendants sera jugé et ensuite ils sortiront avec un gros butin». Cependant, la première Mitswa de la Torah, énoncée ici, consiste à bénir la lune en instaurant ce mois de Nissan tête des mois de l’année. Bien mieux, le premier Pessah a été célébré en Égypte dénommé ainsi «Pessah Mitsraim». Et c’est ainsi que les hébreux ont eu le courage, par ordre divin, de sacrifier l’agneau pascal, divinité égyptienne et même de mettre de son sang sur le linteau de leurs portes. Et c’est la signification de Pessah qui veut dire « passer au dessus » ; l’ange de la mort a sauté les maisons juives pour abattre les égyptiennes. Bien entendu, la marque de sang ne lui était pas indispensable pour discerner entre les maisons. C’était encore une marque de courage de la part des Hébreux envers leur créateur. Pharaon dans sa résistance se croyait inaccessible, intouchable mais lorsqu’enfin, la dernière plaie, la mort des premiers-nés et donc, celle de son propre fils le frappe dans sa chair, il ordonne en pleine nuit «levez-vous quittez mon peuple».
Et bien non Pharaon n’a plus ce pouvoir de décision les hébreux partiront certes, mais en plein jour aux yeux de tous et pas les mains vides, avec dignité et honneur. C’est ainsi que nous souhaitons voir lors de notre prochaine fête de Tou Bichevat qui marque la renaissance de l’arbre, que les otages renaissent de l’obscurité des tunnels au grand jour. Prions aussi pour que nos soldats puissent les accueillir en grande pompe et retrouver leur foyer sans oublier la guérison de nos blessés.
Am Israël Hay
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