Notre Paracha Bechalah nous relate la sortie d’Égypte.
Les enfants d’Israël quittent enfin ce pays qui les asservis durant 210 ans. Enfants, hommes, femmes et vieillards se trouvent devant la mer alors que les égyptiens, regrettant de les avoir laisser partir, les poursuivent armés jusqu’aux dents.
À leur vue, les hébreux sont divisés
- ceux qui veulent retourner en Égypte
- ceux qui veulent se battre
- ceux qui prient
À chacun, Moïse apporte sa réponse
- « vous ne reverrez plus jamais l’Égypte »
- « l’Éternel se battra pour vous »
- « et vous taisez-vous »
- « Et agissez plutôt »
Cependant, pour que le miracle de l’ouverture de la mer puisse se produire, il fallait que des courageux se jettent à la mer comme D. l’avait ordonné à Moïse«Dis aux enfants d’Israël de se déplacer» ; il fallait ainsi prouver la foi en l’Éternel qui les a protégés. En effet, on ne doit pas compter sur le miracle mais agir de telle sorte qu’il se produise ; comme on le dit dans le langage profane «aide-toi, le ciel t’aidera».
Les enfants d’Israël, après avoir traversé la mer, assistent à l’engloutissement de leurs ennemis dans les eaux. En effet, la mer qui s’était ouverte devant les hébreux s’est refermée sur les égyptiens. C’est le plus grand miracle qui s’est produit au point que le Midrache nous enseigne que «la plus petite servante a vu ce que le plus grand des prophètes n’a pu voir .
Et c’est alors que Moïse et les enfants d’Israël entonnent le cantique de la mer.
Dans le chapitre 15 verset 20 il est dit :
« Myriam, la prophétesse, sœur de Aaron, prit le tambourin et toutes les femmes sortirent à sa suite avec des tambourins et des danses ».
Pour que la louange soit parfaite, il fallait que les femmes s’y associent à leur manière. Et qui mieux que Myriam qui a veillé sur la vie de Moïse son frère, contribuant ainsi au salut de son peuple, pourrait remplir ce rôle.
Myriam est prophétesse, c’est dire que la Tora n’exerce aucune discrimination entre les sexes. La prophétie illumine les femmes qui sont toutes entrainées par Myriam dans un mouvement spontané. Bien plus, les femmes répondaient au chant des hommes, entonnant un refrain.
Comme quoi la femme a toujours un rôle important dans le judaïsme. Nos Sages soulignent que c’est par le mérite des femmes que nos ancêtres ont été délivrés d’Égypte.
Que par le mérite de nos mères, nous voyons poindre une ESPÉRANCE de délivrance de nos otages. Et qu’Achem soit sensible à notre douleur à la vue de Kfir, cet enfant encore captif qui vient d’avoir un an. Prions pour nos soldats qui sacrifient leur vie pour La défense d’Israël et prions aussi pour la guérison des blessés.
Amen
Am Israël hay