Comme son nom l’indique, nous assistons dans cette Paracha, à la naissance des jumeaux d’Isaac et de Rebecca.
Déjà à l’état embryonnaire, les frères sont partagés ; en effet : « les enfants bougeaient tant dans son sein qu’elle alla consulter l’Éternel » l’échographie n’existant pas, c’est D. lui-même qui lui révéla qu’elle portait 2 peuples et que l’aîné servirait le cadet. Forte de cette révélation divine, lorsque plus tard, Isaacdécide avant de mourir de bénir son fils aîné Ésaü, Rebecca organise un stratagème afin que ce soit Jacob qui reçoive les bénédictions, estimant qu’il était plus digne qu’Ésaü d’hériter du patrimoine spirituel d’Abraham.
Ésaü était poilu mais en chasseur homme des champs, il n’avait pas la douceur de Jacob homme d’études. C’est ce qui fait dire à Isaac « les mains sont celles d’Ésaü et la voix celle de Jacob » ce dernier s’était déguisé en Ésaü pour recevoir les bénédictions. Dans son désarroi, lorsqu’il apprend que Jacob s’est substitué à lui, Ésaü révèle à son père que ce n’est pas la première fois que son frère le prive de ses droits puisqu’il a dû lui concéder son droit d’aînesse, affamé qu’il était à son retour de la chasse.
Et Isaac de conclure et confirmer « je l’ai béni et qu’il soit béni ». Et c’est ainsi qu’Isaac comprit à ses dépens que la confiance qu’il avait toujours portée à Ésaüétait éphémère et qu’il avait été aveuglé toutes ces années par son fils « préféré ». En bonne maman Rebecca, qui comme Sarah, possédait ce don de prophétie, il lui est révélé les intentions fratricides d’Ésaü. Elle conseille à Jacob d’aller chez son frère Lavan avec qui il subira d’autres déboires. On en conclura qu’il ne faut jamais se fier aux apparences .
En ce premier Chabbath de Kislev mois des lumières, souhaitons que tous nos otages soient illuminés par la délivrance et que le peuple d’Israël voit la fin des ténèbres qui ont assombri nos jours depuis Simhat Tora et que la vérité éclate au grand jour.