C’est en se rendant sur la tombe de ses grands-parents dimanche, en début d’après-midi, que Déborah Loupien-Suarès a découvert les faits. Plusieurs tombes ont subi des dégradations. La présidente de la communauté juive de Bayonne-Biarritz parle de « profanation ». Aucun signe distinctif n’a été retrouvé sur les lieux, mais les dégradations volontaires sont importantes et bien réelles.
Lundi soir, à l’occasion de la cérémonie des vœux aux corps constitués à Pau, le préfet Éric Spitz a fermement condamné ces actes. À l’heure d’évoquer « les piliers de la République, liberté, égalité, fraternité, je suis profondément choqué par la profanation du cimetière juif de Bayonne ».
Présent à la résidence préfectorale de Pau, le maire de Bayonne, Jean-René Etchegaray, n’a pas souhaité s’exprimer publiquement sur les faits. Il s’est rendu dimanche après-midi sur les lieux, ne pouvant que constater les dégradations.
Indignation et colère après la profanation du cimetière juif de Bayonne.
L’enquête sera menée sereinement et les responsables sanctionnés.
Confiance absolue dans les autorités publiques de mon pays
Soutien et présence du GRF @HaimKorsia à nos côtés dans cette pénible épreuve— Déborah Loupien-Suares (@LoupienSuares) January 7, 2020